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Pose de carrelage : faut-il passer à la pose collée ?

Pose de carrelage : faut-il passer à la pose collée ?

La pose collée s’est progressivement installée comme technique de revêtement des sols et des murs lorsqu’il s’agit d’utiliser les carreaux, notamment sur une chape fluide. Même si la traditionnelle posée scellée n’est pas encore abandonnée totalement, diverses raisons permettent de croire qu’elle pourrait perdre de sa valeur dans les prochaines années.

La chape fluide, véritable alliée de la pose collée

Dorénavant, la précouche d’enduit ou le mortier solide à base de ciment est remplacé par un autre mortier, mais qui présente l’avantage d’être fluide. Ce liquide convient à la fois aux murs et aux sols. La chape fluide, à l’instar de ce que propose le site chape-lafarge.fr, est dotée d’une grande finesse qui garantit une pose parfaite. Appliquée sur le support, elle permet d’avoir un revêtement horizontal et uni.

Cependant, il faut distinguer la chape fluide ciment de la chape fluide anhydrite, car l’une peut être plus bénéfique que l’autre, en fonction du revêtement à réaliser. La chape anhydrite sort du commun, parce qu’elle n’est faite pas de mortier et qu’elle est prévue particulièrement pour les poses de carreaux. Elle est plutôt composée de sulfate de calcium. L’anhydrite est la chape idéale pour les grandes surfaces.

L’épaisseur de la chape étant un paramètre important en matière de revêtement, le liquide ciment et l’anhydrite sont suffisamment minces pour offrir une pose de qualité. Idéalement, l’application de la chape anhydrite doit respecter une épaisseur qui varie de 3 à 6 cm au-dessus des tubes. Quant à la chape ciment, elle ne peut excéder la hauteur maximale de 10 cm au-dessus des tubes.

Pose de carrelage : faut-il passer à la pose collée ?

L’apport de la pose collée en termes d’isolation

La capacité de la chape fluide à transmettre de la chaleur dans un local constitue l’une des raisons qui expliquent l’intérêt qu’on lui porte dans les constructions. Contrairement aux chapes scellées, les chapes liquides sont adaptées aux différents isolants proposés sur le marché : mousse isolante, polystyrène extrudé ou expansé, laine minérale, etc. Puisqu’elles s’adaptent à toute situation, elles se conforment également aux systèmes modernes des planchers chauffants proposés aujourd’hui.

Le sol constitue l’un des postes responsables de la déperdition thermique d’un bâtiment mal isolé : en moyenne 16% de la perte totale d’énergie. En revanche, ce taux est considérablement réduit lorsque son traitement implique l’association d’un isolant avec la chape fluide. Cette association aide également à supprimer un éventuel pont thermique entre le mur extérieur et la dalle. Il s’agit donc d’une solution qui permet de réduire les factures énergétiques (climatisation, chauffage).

La pose collée est plus facile à réaliser

Si elle est devenue aussi incontournable en construction neuve qu’en rénovation, c’est justement parce qu’elle profite à la fois à l’intervenant professionnel et aux occupants du local. En effet, la pose collée confère une rapidité d’exécution, contrairement à la pose traditionnelle dont le temps de préparation est plus long (confection du mortier de ciment, ragréage, etc.).

Elle permet ainsi aux ouvriers de mieux respecter les délais d’exécution des travaux. La chape fluide est capable à elle seule de rattraper les inégalités du sol et de l’aplanir suffisamment avant la pose. D’autre part, la pose collée se révèle plus efficace par sa durabilité, contrairement à la pose scellée.

Isabelle, passionnée par l’univers de la décoration, de l’aménagement intérieur et extérieur, ouvre les portes de son blog pour partager ses idées et recommandations. En experte du DIY, elle vous livre des astuces pour personnaliser votre intérieur et concrétiser le jardin de vos rêves.