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Les nuisances sonores de chantier, un fléau à combattre efficacement

Aujourd’hui, les chantiers sont reconnus pour être les premières causes de pollution sonore dans le monde. Les nuisances acoustiques générées par ceux-ci peuvent provenir d’équipements divers et variés. Tout ceci laisse des séquelles sur l’environnement et ses composantes. Il est essentiel de mettre en œuvre des mesures réalisables afin de limiter de telles nocivités. Que faut-il savoir concrètement sur la pollution sonore des chantiers ? La réponse est à découvrir dans les lignes à suivre.

Quelles mesures faut-il mettre en œuvre pour réduire les nuisances sonores d’un chantier ?

À l’issue de l’identification des bruits produits sur un chantier, il est important de mener des actions permettant de les amoindrir ou de s’en protéger. Les mesures à mettre en œuvre peuvent être subdivisées en 3 grandes phases à savoir :

  • L’organisation
  • La conception
  • Le choix des dispositifs techniques adaptés.

En matière d’organisation, il s’agit de regrouper les zones de travail susceptible de générer énormément de bruit. Cela facilitera le travail de traitement acoustique. Il faudrait également procéder à une planification des tâches dans l’optique d’amoindrir drastiquement leur influence sur le voisinage.

Ce qui revient donc à revoir la durée des activités du chantier ou les horaires de leur réalisation. Afin que cela produise les effets escomptés, il est nécessaire de vérifier le respect des horaires. Le personnel devrait également porter des protections individuelles adaptées à chaque activité. La musique doit être bannie du chantier. Dans la phase d’organisation, il est aussi important de s’appesantir sur l’aspect de la communication avec les riverains et les travailleurs.

À l’étape de la conception, il revient aux responsables d’effectuer les choix conceptuels et de matériaux adaptés. Ces derniers ne doivent pas nécessiter l’usage d’équipements beaucoup trop bruyants. Il faudrait par exemple privilégier le béton autoplaçant, car il évite aux ouvriers d’utiliser des vibreurs.

Le choix des dispositifs techniques adaptés passe par l’usage de machines et équipements les moins pollueurs. C’est la raison pour laquelle le matériel électrique doit prendre la place de celui qui est pneumatique. Les dispositifs sont également censés embarquer une insonorisation intégrée. Il s’agit alors d’encourager l’utilisation de maillets en caoutchouc, de scie à lame et de grue à tour.

De plus, chaque ouvrier devrait avoir l’obligation de porter des équipements de protection individuels. Un casque antibruit professionnel, des bouchons (avec arceau, classiques et moulées individuels) seront donc les bienvenues. Tout ceci doit être accompagné d’équipements de protection collectifs à savoir :

  • Les écrans acoustiques ;
  • Les encombrements ;
  • Les semelles anti vibratiles ;
  • Les absorbants acoustiques.

Il s’agit là d’autant de mesures ayant prouvé leur efficacité. Néanmoins, elles peuvent se révéler insuffisantes et nécessiteront dans ce cas des actions correctives rapides. Cela ne pourra se faire qu’en arrêtant temporairement le chantier afin d’agir efficacement sur les sources de nuisance sonore.

Existe-t-il des astuces pour mesurer les niveaux sonores d’un chantier ?

Il faudrait répondre à cette interrogation par l’affirmative. Pour parvenir à effectuer une vérification des seuils réglementaires, certaines mesures de niveau sonore peuvent être réalisées sur le terrain. Cela se fera aussi bien sur le chantier que dans son voisinage.

Les experts peuvent également effectuer un suivi des niveaux de bruit de chantier grâce à des dispositifs spéciaux et au moyen d’un protocole. À titre illustratif, ces derniers peuvent installer des capteurs dans un périmètre raisonnable. Certains n’hésiteront pas à réaliser un monitorage persistant et des interventions correctives rapides.

Il faut y ajouter la mise en place de centrale d’acquisition des diverses mesures physiques obtenues. Celle-ci permet d’exporter et d’accéder à des données en temps réel. La centrale d’acquisition offre l’accès aux mesures relatives :

  • Aux vibrations,
  • Aux fissurations
  • Aux pressions
  • À la poussière
  • À la déflagration
  • Au bruit.

Ces mesures sont nécessaires pour avoir l’assurance que les travailleurs respectent les limitations réglementaires imposées par les autorités, en ce qui concerne la pollution sonore.

À quelles règlementations les nuisances sonores d’un chantier sont-elles soumises ?

Les nuisances sonores de chantier, un fléau à combattre efficacement

À ce jour, chaque type de nuisance sonore est sujet à une réglementation et bonnes pratiques. Pour les riverains, il a été mis en place des plages horaires pour les tâches de chantier. Plusieurs normes peuvent être appliquées par la commune en ce qui concerne les chantiers sujets à une déclaration environnementale. Le règlement régional d’urbanisme est également un rempart efficace contre les nuisances sonores. Pour le personnel du chantier, il a été défini des seuils acoustiques à ne surtout pas excéder.

Quels impacts les nuisances sonores de chantier produisent-elles sur l’Homme ?

Les nuisances sonores produites sur un chantier impactent le milieu dans lequel elles se répandent. En fonction de leur intensité, celles-ci influent aussi bien sur la faune que sur l’homme. Les nuisances sonores sont connues pour créer de la gêne et dans le pire des cas induire une réduction temporaire de la sensibilité auditive.

Certaines expérimentations ont été réalisées sur les risques encourus par l’individu exposé à différents niveaux sonores. Le bruit produit par un camion, un compresseur non insonorisé ou un pistolet à peindre est compris entre 80 et 95 décibels. Il s’agit là d’un niveau sonore ayant dépassé le seuil que peut supporter l’oreille humaine. Les sons atteignant les 95 décibels sont dangereux pour la santé.

Sur un chantier, une perceuse à percussion ou une scie circulaire sont des outils capables de générer des bruits, dont le niveau sonore atteint facilement, les 110 décibels. Cela peut provoquer des lésions irréversibles sur l’oreille humaine. C’est la raison pour laquelle il est fortement recommandé aux ouvriers qui manient de tels outils de porter des équipements de protection.

Au-delà de 110 décibels, il a été prouvé que les nuisances sonores induisent des douleurs dans les oreilles des personnes situées à proximité du bruit. Sur un chantier, une foreuse actionnée dans un espace clos, un pistolet de scellement ainsi qu’un marteau pneumatique sont des outils pouvant atteindre facilement ce niveau sonore.

Par quels moyens est-il possible d’identifier les nuisances sonores produites sur un chantier ?

Les diverses études réalisées sur les impacts des nuisances sonores révèlent que le niveau du bruit n’est pas le seul critère causant la gêne. En effet, la durée d’exposition, le public exposé ainsi que sa sensibilité doivent être pris en compte. Grâce à ces divers éléments, il est désormais possible d’établir une cartographie.

Procéder à l’identification des sources du bruit

Les sources de bruits provenant d’un chantier sont nombreuses. Les nuisances sonores découlent généralement des :

  • Camions,
  • Engins de lavage
  • Scies circulaires
  • Marteaux piqueurs.

L’origine de la nuisance sonore sur un chantier peut également être due aux chocs communiqués à travers les structures des constructions ou par le sol.

Localiser chaque source de nuisance sonore

La 2e étape consiste à effectuer une cartographie du chantier. Cela consiste à positionner chaque source de bruit sur la carte réalisée tout en renseignant la puissance acoustique générée au cours des travaux. Il est même recommandé de mentionner les mesures de protection à mettre en œuvre pour lutter contre la pollution sonore générée par le chantier.

Qui subit les nocivités acoustiques issues des chantiers ?

Les premières personnes touchées par les bruits sont les ouvriers en raison de leur exposition directe. Ensuite, les nuisances se propagent dans la faune et atteignent les riverains. Les impacts subis par les personnes présentes dans les environs du chantier varient en fonction de plusieurs critères. Dans un premier temps, cela dépend de la sensibilité de celles-ci, de leur rythme horaire et leur perception individuelle.

Ensuite, il faut prendre en compte l’environnement local puisque ce critère déteint grandement sur la perception des bruits générés sur le chantier. Ce facteur est caractérisé par bien d’autres paramètres tels que :

  • La récurrence des travaux ;
  • La mitoyenneté du chantier ;
  • La qualité d’isolation acoustique des façades ;
  • Le niveau acoustique ambiant ;
  • Le niveau d’urbanisation ;
  • La proximité des voies de communication.

Aujourd’hui, lorsqu’un chantier est entamé, les experts peuvent étudier l’incidence environnementale des travaux afin d’évaluer l’impact du bruit sur la faune et les riverains. Cela permet aux entreprises de mettre en place des mesures palliatives, car elles ont l’obligation de procurer à leur personnel des conditions de travail irréprochables. Dès que les mesures ont été prises, il revient aux coordinateurs environnementaux de veiller à leur mise en application.

je suis une journaliste passionnée par la décoration intérieure et le design. Je partage mes astuces, mes inspirations et mes coups de cœur. Diplômée en journalisme et en arts appliqués, j’aime voyager, découvrir de nouvelles tendances et rencontrer des créateurs. Mon style est éclectique, coloré et chaleureux.

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