Découvrir ce qu’est un chéneau
Parfois, le terme chéneau est utilisé pour faire allusion à une gouttière. Les deux restent indispensables pour l’évacuation d’eaux de pluie d’une maison. Or, il existe des caractéristiques qui différencient une gouttière à un chéneau, même si celui-ci devient parfois le mot technique pour parler d’une gouttière.
La différence entre un chéneau et une gouttière
Sachant que les deux termes permettent d’évacuer les eaux d’une toiture, ils présentent des petites différences. Au niveau de l’emplacement, les gouttières sont accrochées à une toiture avec des crochets incitant même les techniciens à les appeler chéneaux suspendus. Pourtant, un chéneau se caractérise par sa pose directe sur une corniche d’un toit. Ceci à l’aide d’un ouvrage en béton ou en bois, lui servant de camouflage.
Puisqu’une gouttière se maintient avec des crochets simples sur la lisière de la pente, elle reste visible à première vue tandis qu’un chéneau reste masqué. C’est un élément invisible et très discret à condition de vous rendre directement sur le toit pour le voir. Ainsi, l’esthétique joue ici un parfait rôle pour une toiture.
La préférence se tourne vers la pose de gouttières dues aux conditions particulières lors de la pose d’un chéneau et de son impertinence pour une construction neuve. En réalité, ce dernier est souvent considéré comme un élément ancien et traditionnel. De nos jours, les techniciens le choisissent pour des toitures à plusieurs versants et des constructions à grande échelle comme les bâtiments industriels, les maisons contemporaines ou les logements collectifs.
Quelles sont les spécificités du chéneau ?
Le chéneau est une forme de conduit connu comme l’ancêtre des gouttières. Il ne peut se séparer de l’architecture classique. Avant, ils étaient façonnés en terre cuite, en pierre ou en plomb pour venir se poser discrètement sur le toit. Cependant, sa matière de fabrication change au fil du temps grâce à l’utilisation de l’acier, du cuivre et du zinc.
En général, deux types de chenaux existent sur le marché, celui à l’anglaise et celui sur versant. Le chéneau à l’anglaise se trouve dans un encaissement en bois ou en béton. Il se place sur les contours du toit. Quant au chéneau sur versant, il se trouve entre deux pentes de toit. Ce modèle est destiné à des structures complexes.
Par ailleurs, l’entretien d’un chéneau devient son principal inconvénient. C’est difficile de savoir s’il est percé ou non depuis le sol. De ce fait, vous avez besoin de monter sur le toit pour vérifier une fuite ou si le canal est entartré et bouché. Afin d’éviter les dégâts importants des eaux, une vérification trois fois par an reste indispensable.
Vous devez ainsi procéder à une vérification à chaque changement des saisons et procéder à l’entretien ainsi qu’au nettoyage. Or, l’automne, l’hiver et la période de pluie restent les moments les plus cruciaux pour une gouttière à cause des feuilles, de l’abondance d’eau et du froid glacial.
À part la difficulté de son entretien, un chéneau coûte bien plus cher qu’une gouttière. Son prix peut atteindre jusqu’à 100 € le mètre linéaire tandis qu’une gouttière ne dépasse pas 50 €.